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Uzi

2003 - 2006

Notre tout premier chien, accueilli en famille.
Superbe Golden Retriever, caractérisé par l’amour, la gentillesse et la douceur avec les enfants, et une énergie incroyable !
Mais aussi une grande force, un grand caractère ; très joueur, il est resté jeune assez longtemps (presque trois ans).
Pour le « défouler », je faisais de belles sorties VTT avec lui (5 à 15 km).
Mon plus grand regret : ne pas avoir disposé de toutes les connaissances acquises depuis ; cela aurait été tellement plus simple, plus harmonieux. J’aurais alors tellement compris ce chien et n’aurais pas fait le huitième des bêtises que j’ai dû faire, par raisonnements purement humains et par impatience (qui caractérise également l’humain). Uzi l’aurait tellement mérité ! Vraiment !
J’ai vite été dépassé, parfois désemparé, malgré toute la reconnaissance que je pouvais avoir pour son apport à la famille.

À l’époque, j’avais beaucoup de déplacements professionnels, parfois sur plusieurs semaines. Mon épouse Christelle et nos enfants restaient à la maison. Une nuit, une rixe éclata dans notre quartier, avec un passage dans notre jardin. Mon épouse me raconta qu’elle ne l’avait jamais vu ainsi : avec un aboiement inhabituel, montrant les crocs, grognant devant chaque porte ou fenêtre où les intrus se déplaçaient. Tout simplement incroyable lorsqu’on le côtoyait au quotidien. Uzi aimait avant tout sa famille : il était en protection sur elle, surtout lorsque je n’étais pas là !

Il est parti trop tôt, beaucoup trop tôt ! Lors d’une de mes sorties VTT, il est très probablement tombé sur un appât empoisonné (pratique de chasse illégale mais malheureusement habituelle — pour les renards dits « nuisibles » — dans le lieu où nous résidions alors). Au retour, je l’ai trouvé plus fatigué qu’à l’accoutumée. Lorsque j’ai compris qu’il y avait un problème, il était trop tard, le vétérinaire ne put le sauver.
Un vrai traumatisme, et de vraies leçons ! Savoir interpréter son chien, déceler les situations de mal-être, car le chien, comme tous les animaux, dissimule tant qu’il peut une faiblesse (pour ne pas devenir une proie auprès de potentiels prédateurs). Et surtout, ne pas se trouver totalement désarmé face à un chien intelligent qui avait tellement besoin de communiquer avec ses maîtres, comme un membre d’une famille considéré à sa juste valeur.